Le groupe d'assurance : Covéa Maaf,GMF, MMA freiné par la surtaxe
L'assurance Covéa, qui regroupe les marques MMA, Maaf etGMF, a témoigné lundi d'une dynamique commerciale soutenue en 2018, masquée toutefois par l'effet de la surtaxe en fin d'année qui a grevé ses gains.
L'année dernière, ce groupe a dégagé un gain net de 817 millions d'euros, contre 824 millions en 2017, soit un recul d'un peu moins de 2 % sur un an.
Ce recul s'explique par la surtaxe sur les grands groupes décidée dans l'urgence fin 2016 par le gouvernement français pour remplacer l'annulation de la taxe sur les dividendes. Cet mesure a coûté 136 millions d'euros à Covéa .
"C'est une surprise .Si l'État français n'avait pas eu besoin d'argent, le résultat aurait dépassé les 850 millions d'euros", a souligné le président directeur général du groupe lors d'une conférence de presse.
De cet élément, "2018 est une meilleure année marquée par une belle dynamique commerciale et d'excellents résultats sur les marchés stratégiques", a fait valoir le président du groupe .
Sur le territoire française, où le groupe Covéa réalise la majeure partie de son bénéfice, l'assureur française revendique une hausse de 3 % de ses primes acquises et de 23 % de son bénéfice d'exploitation courant, soutenu en premier lieu par ses bénifices d'assurance en biens et responsabilité et dans une mesure par l'assurance de personnes.
Spécialement, le groupe Covéa a profité d'une amélioration de ses performances sur le segment des entreprises et professionnels, Selon sa "volonté d'avoir une position sur le marché des entreprises dans la durée et de développer une activité viable", a-t-il déclaré.
L'assureur a aussi souffert d'une "sinistralité trop lourde" aux Etats-Unis, soit du fait des incendies, soit du fait des inondations, avec pour conséquence un nombre élevé de sinistres à compenser.
Enpays voisin l'Italie, il a par encore fait les frais de la procédure de fusion engagée par son partenaire local, la banque Banco Popolare, avec la banque Bipiemme.
"La revente des produits d'assurance ne paraît pas avoir été la première priorité, (...) d'où une attrition du volume d'activité", a expliqué le président du groupe.